Comme en atteste ce blog, je suis gourmande et surtout j’aime cuisiner ! A mon arrivée aux États-Unis, j’ai été un peu déconcertée par les premiers magasins que j’ai vu. J’ai compris plus tard qu’il y a différents types de magasins aux États-Unis et que je n’avais pas été dans les « bons », ceux où l’on trouve de la nourriture appétissante et variée. Quelques temps après mon installation, mon irrésistible envie d’en savoir plus et de trouver l’introuvable (« Vous avez de l’agar-agar s’il vous plait? ») m’a incité à acheter le livre de Estelle Tracy, Le Guide de survie alimentaire aux États-Unis. Si vous êtes gourmand(e)s comme moi, je vous le recommande, voici pourquoi !
Mon premier contact avec la nourriture aux États-Unis
Comme je l’avais brièvement évoqué dans cet article à mon arrivée aux États-Unis, mon premier contact avec la nourriture à Austin a été le suivant : restaurant : 20/20, nourriture fraîche, savoureuse, originale… Magasin : 5/20, « disappointed » ! A tout cela il y a deux explications.
Primo, nous les Français (moi en tout cas), nous avons un rapport particulier à la nourriture. Nous défendons l’idée d’avoir des produits propres à chaque région ou terroir, nous nous vantons d’avoir les meilleurs fromages (plus de 1000 variétés semble-t-il !). Nous avons de nombreux marchés où il est possible de trouver des produits fermiers, etc. Il y a donc forcément un décalage ici où les notions de terroirs, AOC et AOP n’existent pas et où on peut trouver de la feta faite avec du lait de vache (si si !) (Enfin, ne jugeons pas trop vite, si le rapport des Américains à la nourriture est différent du notre, c’est aussi parce que l’Histoire des deux pays est très différente. La cuisine américaine est faite de métissage et je découvre ici des fruits et légumes qui n’existent pas en France !)
Secundo, les deux premiers magasins que j’ai visité aux États-Unis sont Target (magasin très pratique pour la déco et l’aménagement de l’intérieur) et la supérette du coin (où il y a surtout des produits de type snacking) : ce ne sont clairement pas les meilleures références lorsque l’on aime cuisiner ! Après une telle entrée en matière, le jour où je suis entrée pour la première fois à Central Market, autant dire que j’avais mis le pied au paradis (et tant pis pour le porte-monnaie !).
Le Guide de survie alimentaire aux États-Unis
J’avais repéré le blog de Estelle Tracy et surtout son Guide de survie alimentaire aux États-Unis avant même d’arriver ici, mais j’ai tout de même attendu d’avoir pris mes marques à Austin avant d’acheter son guide au format ebook. Très honnêtement, même si je m’étais déjà beaucoup renseignée, je ne regrette pas du tout cet achat car j’y ai trouvé des conseils et des informations qui m’ont été utiles et je suis sûre qu’il va encore me servir.
Ce guide d’une cinquantaine de pages est sobrement présenté et comme tout guide, il met l’accent sur le côté pratique. L’avantage d’avoir choisi un ebook est que j’ai pu imprimer certaines pages que je garde à portée de main dans la cuisine. En effet, tout expatrié français est confronté à ce même problème aux États-Unis : toutes les mesures sont différentes ! Les degrés sont en Fahrenheit, les grammes sont traduits en cups ou en tablespoons (difficulté à laquelle s’ajoute le fait qu’une cup de sucre et une cup de farine n’ont pas le même poids car les deux ingrédients n’ont pas la même densité ! Vous me suivez ?), etc. Autrement dit, il faut régulièrement jongler entre les différentes mesures dès que l’on cuisine et les deux pages dédiées aux équivalences sont précieusement rangées dans le tiroir de la cuisine. C’est tout de même plus pratique (et plus propre) que de regarder sur l’Ipad en plein milieu d’une recette le nombre de sticks de beurre à mettre dans les chouquettes !
Par ailleurs, ce guide fait le point sur les différents aliments que l’on trouve aux États-Unis et que l’on n’a pas en France, comme le half & half (moitié crème, moitié lait) et sur la qualité et la variété des produits de base. Il liste également les lieux où l’on peut se procurer des ingrédients français peu consommés par les américains (le petit-suisse par exemple), ou encore les endroits où l’on peut trouver des produits fermiers, bio, etc. Par ailleurs, – et j’aime beaucoup cette section – un chapitre est dédié au restaurant : savoir décrypter le menu, comprendre pourquoi le serveur se présente et vient plus souvent vous voir que dans les restaurants français, etc. Cette partie est à la fois amusante et utile pour les personnes fraîchement arrivées aux États-Unis et je pense qu’elle peut être également recommandée à tous les touristes, amis et familles en visite !
Alors, non, je n’ai pas trouvé dans ce guide la réponse à ma question (où trouver de l’agar-agar aux États-Unis?). J’y ai en revanche trouvé la réponse à la question suivante, tout aussi pointue : où trouver du sucre perlé pour réaliser des chouquettes ! Alors, si vous souhaitez découvrir et comprendre les produits américains et que l’idée de trouver des produits français qui vous manquent vous intéresse, ce guide de survie alimentaire sera sûrement utile !
Le guide de survie alimentaire aux États-Unis se trouve sur le blog d’Estelle Tracy :
Le hamburger et le croissant.
NB : Entre le moment de la rédaction de l’article et sa publication, j’ai découvert le groupe Facebook « Bon Plans Gourmands aux États-Unis » créé également par l’auteur du Guide de survie alimentaire. Je pense que je vais finir par trouver de l’agar-agar !
